dimanche 24 octobre 2010

"On ne s'excusera jamais d'avoir été trop con"


Comment réinventer le porno ?

A l’instant même où j’écris ces mots, des gens y réfléchissent, à coup de féministes filmant des corps en collants, où le nombril manque à l’appel et où les gouffres se devinent. Avant eux, ou bien en même temps, nous nous sommes nous même posé la question. Des grosses, des nains, des nains dans des grosses baisées par des animaux. Tout a était fait, vu, vécu, éprouvé. Et on ne peut pas dire que le milieu connaisse une quelconque crise. Nous nous retrouvons devant une situation simple, où la seule initiative serait de déboiter les oreillons des enfants ou transgresser le genre jusqu’à l’inimaginable.

On Peut pas, alors on fera autre chose.

Beyond Anal se pose dans cette optique, sans aucune logique pour autant. Allez plus loin que ce que l’on peut faire nous même. Conscient que notre action a une frontière, nous avons voulu mettre dans le processus de notre travail l’intervention de l’élément le plus important de la création artistique : le spectateur.
Vous voici dans notre monde. Celui que nous partageons, que nous allons essayer dans un sens de vous faire vivre avec nous. Et pour cela vous aurez votre travail à faire. Votre propre tache non-rémunérée d’un dimanche soir avant de rejoindre le lit conjugal. A défaut de sexe dit « hardcore » consistant à épuiser votre femme pour ne pas la laisser songer aux meubles à remplacer dans le salon, plongez-vous dans un mutisme qui aurait plut à Pascal. Renfermez vous, bloquez les écoutilles et laissez les mots et les images vagabonder au gré de leurs humeurs dans votre tête. Il est probable, et souhaitable !, que vous puissiez ensuite partir sur vos propres idées, véhiculant les briques que nous auront laisser trainer dans le coin, permettant la construction de votre propre cabane.

Do The Third on your Own

Beyond Anal se compose de trois entités. La photographie, assurée par l’œil en devenir d’un pseudo photographe-amateur-chomeur retraité précoce. L’écris, soigné par la dame à la feuille de boucher. Deux optiques très différentes. L’un prônant l’amour de l’animal le plus étrange qui soit, celui qui sait parler et qui a deux pouces, et l’autre affichant l’importance de le coincer dans une cage. Votre rôle sera de voir au delà. De prendre les deux, de les associer, les dissocier, en bruler un et vomir l’autre, chiant le votre.
Nous vous proposons ceci : regardez ce que nous faisons, y réfléchir et pondre votre propre idée de la chose. Véhiculer là au bureau ou pendant les repas de famille et démonter l’ « établi » qui ne convient de toute façon à personne. Si la voix d’un peuple n’est plus entendu –que ce soit les lycéens qui ferait mieux de bucher, les vieux qui feraient mieux de crever où les jeunes actifs qui feraient mieux de la fermer, il est temps pour vous de penser tout haut ce que vous n’auriez jamais penser tout bas en tirant des Fucks à qui de droit. Faites vous plaisir, sinon quoi d’autre ?

Il n’y a pas grand chose à en retirer. Nous vous l’avouons dès le début. Ceci est un excercice de style de deux fainéants espérant que vous ferez le travail à leur place. Nous aimerions que tout le monde réfléchisse. Que les paroles des gens soient ponctuée de raison et non de coagulant. Nous voulons simplement vous rappeler que dans tous les sujets, et surtout les plus futil, il existe une facette permettant la votre. A vous de la trouver, et surtout, de l’assumer.

En attendant, que ça vous plaise. Et sinon ben tant pis.

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